Les conflits du membre supérieur chez le sportif
28e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière
C'est sous le terme de impingement syndrome qu'en 1972 la notion de conflit a été développée par Charles S. Neer dans un article de Bone and Joint. Cette notion de conflit entre deux structures anatomiques a ensuite été largement développée au niveau de l'épaule au cours de différentes publications consacrées à d'autres conflits : [...]
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Auteur : Jacques RODINEAU , Sylvie BESCH
Editeur : Elsevier / Masson
Date parution : 11/2010Quel est le sujet du livre "Les conflits du membre supérieur chez le sportif"
C'est sous le terme de impingement syndrome qu'en 1972 la notion de conflit a été développée par Charles S. Neer dans un article de Bone and Joint.
Cette notion de conflit entre deux structures anatomiques a ensuite été largement développée au niveau de l'épaule au cours de différentes publications consacrées à d'autres conflits : sous-coracoïdien, postérosupérieur, sous-acrom io-claviculaire.
Cette pathologie de conflit ou d'accrochage a également été décrite, parfois depuis fort longtemps, mais sous d'autres noms au niveau du coude et du poignet.
Le diagnostic de ces différents syndromes, essentiellement tendineux à l'épaule et au poignet et osseux au niveau du coude, est avant tout clinique. Il ne saurait être évoqué sans une anamnèse détaillée et un examen clinique systématique et complet. Il est avant tout fondé sur : l'étude des mobilités active, passive et contrariée ; la recherche approfondie de signes de conflit mais aussi de laxité uni- ou multidirectionnelle ; la palpation.
La « popularisation » du terme de conflit au niveau de l'épaule a conduit à regrouper sous cette appellation d'autres pathologies qui étaient traditionnellement connues ous le nom de syndromes canalaires. Ces syndromes canalaires sont des manifestations en rapport avec la compression d'un nerf dans un défilé anatomique. Les syndromes canalaires et les défilés du membre supérieur sont nombreux.
Leur diagnostic est clinique. Il faut, dans un premier temps, affirmer que les « douleurs » dont se plaint le patient sont bien d'origine neurologique (diagnostic d'appareil). Il s'agit en fait de paresthésies, d'engourdissements nocturnes et/ou positionnels. Les troubles sont d'installation progressive. Il peut s'y associer des douleurs vraies et parfois un déficit sensitivomoteur objectif. Il faut ensuite affirmer que cette pathologie neurologique est bien d'origine périphérique.
Reflet des exposés présentés lors de la 28e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière, ce livre s'adresse aux médecins et traumatologues du sport, aux médecins de médecine physique et de réadaptation, aux rhumatologues ainsi qu'aux chirurgiens orthopédistes.
médecin de médecine physique et réadaptation à l'hôpital Pitié-Salpêtrière (Paris) et professeur associé au Collège de médecine des hôpitaux de Paris. Praticien hospitalier au sein du service de médecine physique et réadaptation à l'hôpital national (Saint-Maurice).
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