Le pied
Le pied est une passion, une véritable réussite architecturale, un complexe anatomique délicat, puissant et tolérant. Il a toujours fasciné Homo Sapiens. Il a donné lieu à des cultes, des modes, voire des religions. Il est une énigme permanente pour les scientifiques comme en témoignent les nombreux ouvrages tentant d'en [...]
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Auteur : Gérard MORAN
Editeur : Sauramps Medical
Collection : GETROA
Date parution : 08/2011Reliure :
Relié
Nbr de pages :
430
ISBN 10 :
2840237342
ISBN 13 :
9782840237341
Quel est le sujet du livre "Le pied"
Le pied est une passion, une véritable réussite architecturale, un complexe anatomique délicat, puissant et tolérant. Il a toujours fasciné Homo Sapiens. Il a donné lieu à des cultes, des modes, voire des religions. Il est une énigme permanente pour les scientifiques comme en témoignent les nombreux ouvrages tentant d'en simplifier la complexité.
Le pied a suscité la vénération et la passion de l'humanité. On y fait référence lorsqu'on veut exprimer sa joie, sa colère, sa certitude (d'un bon pied, pied sur terre, voire, de façon plus populaire, ?c'est le pied?). Il a fait naître des cultes ; dans la médecine chinoise, il est porteur d'une série de points vitaux ; il est capable de représenter la totalité des parties du corps et de ses fonctions. Il est le siège de pouvoirs mystérieux et généraux sur l'état psychique et physique. Il symbolise le confort et l'extase (publicité automobile : ?je vous masse les pieds?). Il est un des éléments d'élection, voire la victime de la mode à considérer le développement incroyable des variétés de chaussures allant des plus confortables aux plus impossibles en fonction de critères plus esthétiques que fonctionnels. Critères de mode qui, dans certaines sociétés, ont pu même conduire à des déformations volontairement provoquées (pied de Chinoise) ou critères artistiques quand il se soumet aux contraintes de la danse (?on ne peut pas danser sans eux? ? Jacques Prévert), notamment avec les fameuses pointes.
Le pied est une réussite anatomique et architecturale. Le talus (astragale) supporte comme Atlas le poids du corps et en même temps chevauche le calcanéus et fonce tête la première dans le guidon de l'os naviculaire du cuboïde. Le calcanéus tel un char d'assaut propulsé par la fronde d'Achille et de l'aponévrose plantaire se jette dans le harnais de l'os naviculaire et du cuboïde, puis pousse vers l'avant l'attelage des cinq chevaux formé par les métatarsiens et les orteils. Cet ensemble reçoit et conduit le poids du corps, mais de façon alternative dans la marche et la course. La mécanique est magique non seulement pour supporter des contraintes mille fois plus fortes que leur résistance individuelle, mais aussi pour s'adapter à la charge transportée en réponse aux différentes irrégularités et inclinaisons du sol. L'architecture statique suscite le même étonnement que celui produit par les temples grecs ou les pyramides d'Égypte. C'est d'ailleurs à ce type de comparaison que les premiers auteurs ont cédé pour définir les variations de longueur des métatarsiens et des orteils, variations qui n'ont rien à voir avec des différences ethniques.
Le pied a suscité la vénération et la passion de l'humanité. On y fait référence lorsqu'on veut exprimer sa joie, sa colère, sa certitude (d'un bon pied, pied sur terre, voire, de façon plus populaire, ?c'est le pied?). Il a fait naître des cultes ; dans la médecine chinoise, il est porteur d'une série de points vitaux ; il est capable de représenter la totalité des parties du corps et de ses fonctions. Il est le siège de pouvoirs mystérieux et généraux sur l'état psychique et physique. Il symbolise le confort et l'extase (publicité automobile : ?je vous masse les pieds?). Il est un des éléments d'élection, voire la victime de la mode à considérer le développement incroyable des variétés de chaussures allant des plus confortables aux plus impossibles en fonction de critères plus esthétiques que fonctionnels. Critères de mode qui, dans certaines sociétés, ont pu même conduire à des déformations volontairement provoquées (pied de Chinoise) ou critères artistiques quand il se soumet aux contraintes de la danse (?on ne peut pas danser sans eux? ? Jacques Prévert), notamment avec les fameuses pointes.
Le pied est une réussite anatomique et architecturale. Le talus (astragale) supporte comme Atlas le poids du corps et en même temps chevauche le calcanéus et fonce tête la première dans le guidon de l'os naviculaire du cuboïde. Le calcanéus tel un char d'assaut propulsé par la fronde d'Achille et de l'aponévrose plantaire se jette dans le harnais de l'os naviculaire et du cuboïde, puis pousse vers l'avant l'attelage des cinq chevaux formé par les métatarsiens et les orteils. Cet ensemble reçoit et conduit le poids du corps, mais de façon alternative dans la marche et la course. La mécanique est magique non seulement pour supporter des contraintes mille fois plus fortes que leur résistance individuelle, mais aussi pour s'adapter à la charge transportée en réponse aux différentes irrégularités et inclinaisons du sol. L'architecture statique suscite le même étonnement que celui produit par les temples grecs ou les pyramides d'Égypte. C'est d'ailleurs à ce type de comparaison que les premiers auteurs ont cédé pour définir les variations de longueur des métatarsiens et des orteils, variations qui n'ont rien à voir avec des différences ethniques.
Sommaire et contenu du livre "Le pied"
EVOLUTION ET STATIQUE DU PIEDMEDIO-PIED
AVANT-PIED
NEUROPATHIES CANALAIRES
PIED MECONNU
PIED RHUMATISMAL
PIED DE L'ENFANT