Le chat sauvage d'Europe
Les travaux scientifiques effectués sur le Chat forestier, plus couramment appelé Chat sauvage, sont peu nombreux, mais, paradoxalement, plusieurs revues ou synthèses bibliographiques lui ont déjà été consacrées (HAMILTON 1896, HALTENORTH 1957, LEUW 1958, RAGNI 1972, 1981, HEPTNER et NA UMO V 1980, SCHA UENBER G 1981, PIECHOCKI 1990).
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Auteur : P.STAHL , F.LÉGER
Editeur : Museum National D'histoire Naturelle - Mnhn
Collection : Encyclopédie des Carnivores de France - 17
Date parution : 01/1992CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
Quel est le sujet du livre "Le chat sauvage d'Europe"
Les travaux scientifiques effectués sur le Chat forestier, plus couramment appelé Chat sauvage, sont peu nombreux, mais, paradoxalement, plusieurs revues ou synthèses bibliographiques lui ont déjà été consacrées (HAMILTON 1896, HALTENORTH 1957, LEUW 1958, RAGNI 1972, 1981, HEPTNER et NA UMO V 1980, SCHA UENBER G 1981, PIECHOCKI 1990).
Malgré un accroissement récent du nombre d'études portant sur cet animal, différents aspects de sa biologie restent encore très mal connus. Ainsi le lecteur ne manquera pas de remarquer en lisant cette monographie que seuls certains chapitres, comme ceux traitant de la morphologie, de Postéologie ou dans une moindre mesure de l'alimentation et de la reproduction ont pu être relativement bien développés, des études leur ayant été consacré. Il s'agit en fait de thèmes qui peuvent être abordés par l'examen de spécimens morts ou maintenus en captivité. En revanche, les travaux déco-éthologie menés «in natura» restent rares (revue in SCHAUENBERG 1981), aussi le lecteur voudra bien pardonner aux auteurs les références fréquentes à leur propre travail dans ce domaine.
Certains paragraphes (tel celui intitulé «Démographie et dynamique des populations») peuvent paraître superflus en raison de leur maigre contenu. La présence de ces chapitres permet néanmoins de souligner clairement l'absence de données sur certains aspects importants de la biologie des populations de cet animal protégé.
En dépit de la relative rareté du matériel disponible, nous avons choisi de ne présenter dans cette synthèse que des résultats dont les sources peuvent être connues, et qui ont été validés par leur publication (revues scientifiques ou naturalistes, thèses).
Nous avons laissé de côté, dans la majorité des cas, les nombreux articles de presse consacrés à cette sous-espèce qui trop souvent ont privilégié le sensationnel ou l'anecdotique par rapport à l'habituel (quand ils ne relataient pas des faits inexacts) et ont contribué ainsi à déformer l'image réelle de la biologie du Chat forestier.
