Approche tissulaire de l'ostéopathie Livre 2 Praticien de la conscience

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Le livre 1, l'Approche tissulaire de l'ostéopathie modélisait le système corporel comme un agrégat de consciences et développait un modus operandi et des techniques en cohérence avec le concept.

La première partie du présent ouvrage évoque le déploiement fractal des « grains de conscience » qui, à partir de relations simples, non ordonnées, évoluent progressivement vers le complexe, organisé. Leur agrégation développe des systèmes complexes que nous expérimentons comme matières (physique, biologique et neuro-psychique) présentant des propriétés communes (reliées à leur nature consciente) et des propriétés spécifiques (consécutives à ce qu'ils actualisent en s'agrégeant).

La seconde partie est centrée sur l'application. Elle montre une manière d'utiliser ces concepts dans la pratique ostéopathique courante. Elle affine les outils de la conscience (présence, intention, attention) déjà évoqués dans le livre 1, et présente des techniques plus spécifiquement centrées sur le monde neuro-psychique ou somato-émotionnel. L'objectif est de développer des outils permettant à chaque praticien de réaliser sa propre ostéopathie privilégiant ce qu'elle est en essence : un art.

Cet ouvrage nous invite à un nouveau « parcours découverte » dans lequel nous serons encore bien souvent disciples de Colomb. Sensations neuves, fortes et inattendues, garanties au cours de cette traversée à la recherche d'une compréhension du vivant ! Les principaux écueils qui s'interposeront et ralentiront notre avancée seront nos propres modèles. Organisant notre tissu spirituel, mental, philosophique, corporel, ils ne se laisseront pas modifier ou réduire sans résistance. À prévoir : arrêts en contrainte, retours au neutre et still-points de résolutions, suivis d'expansion de la conscience et finalement, de l'être.

Pierre tricot a reçu une formation de kinésithérapeute, puis, dès le début des années 1970, d'ostéopathe auprès de René Quéguiner et Francis Peyralade. Le manque de cohérence des études dans l'appréciation du vivant, associé à des difficultés de perception l'ont poussé vers une recherche personnelle. Les solutions expérimentées ont ouvert la voie à sa perception et montré leurs validités thérapeutique en cabinet, et pédagogique en quinze ans d'enseignement. Après la rencontre d'ostéopathes confirmés, le besoin de se connecter aux sources mêmes de l'ostéopathie l'a conduit à traduire les textes fondateurs de Still et à s'intéresser à l'histoire et la philosophie de l'ostéopathie. Dès 1998, il a activement participé a la naissance et la rédaction des premiers numéros d'ApoStill, Le Journal de l'Académie d'Ostéopathie de France.