Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue - flammarion - 9782081220355 -
Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue 

Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue
De la pharmacologie

Qu'on l'admette ou qu'on le dénie, chacun sent bien qu'à présent l'avenir de la vie terrestre se trouve mis en jeu dans une urgence inouïe. Et chacun sait que, depuis la séquence historique qui s'est engagée en 2007 et qui paraît avoir déclenché ce qu'on appellerait en physique nucléaire une réaction en chaîne, chaque pas compte et [...]
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Auteur : 

Editeur : Flammarion

Collection : La bibliothèque des savoirs

Date parution :

Reliure :
Broché
Nbr de pages :
262
Dimension :
13.6 x 22 x 1.7 cm
Poids :
284 gr
ISBN 10 :
2081220350
ISBN 13 :
9782081220355
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Quel est le sujet du livre "Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue"

Qu'on l'admette ou qu'on le dénie, chacun sent bien qu'à présent l'avenir de la vie terrestre se trouve mis en jeu dans une urgence inouïe.

Et chacun sait que, depuis la séquence historique qui s'est engagée en 2007 et qui paraît avoir déclenché ce qu'on appellerait en physique nucléaire une réaction en chaîne, chaque pas compte et semble se surcharger systémiquement de conséquences très -difficilement réversibles - sinon absolument irréversibles.
Cette crise est sans précédent d'abord en cela. Si krisis signifie bien et d'abord décision, elle est critique comme jamais : elle révèle que le destin humain - qui est un destin inéluctablement technique et technologique - est pharmacologique au sens où, en grec, le pharmakon est à la fois le remède et le poison.

Le pharmakon est à la fois ce qui permet de prendre soin et ce dont il faut prendre soin - au sens où il faut y faire attention: c'est une puissance curative dans la mesure et la démesure où c'est une puissance destructrice. Tel est aussi le feu dans la mythologie grecque. Devenu technologie industrielle, le pharmakon est de nos jours hégémoniquement contrôlé par l'économie, c'est-à-dire par le marketing, et c'est une calamité.

Cet état de fait, qui a installé une économie  de l'incurie génératrice d'une bêtise systémique, signifie que la question du soin - que l'on appelle aussi le care - est une affaire d'économie politique, et non seulement d'éthique.

Auteurs :

Bernard Stiegler, philosophe, est notamment l'auteur de La Technique et le temps, Mécréance et discrédit, De la misère symbolique, et Prendre soin. Il est co-fondateur d'Ars Industrialis, Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit (www.arsindustrialis.org).

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Sommaire et contenu du livre "Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue - De la pharmacologie"

Introduction. La perte du sentiment d'exister Il Première partie PHARMACOLOGIE DE LESPRIT Chapitre 1. APOCALYPSE SANS DIEU 23 1. Sentiment apocalyptique et guerre économique, 23 ­ 2. « Tant d'horreurs n'auraient pas été possibles sans tant de vertus Il, 25 -3. « Sciences de fait Il et « huma­ nité de fait Il : l'extinction des Lumières, 26 -4. Écono­ mie de l'esprit et organologie, 28 -5. Perfectionnement des organes et mélancolie, 31 -6. Pharmacologie de l'imagination, 32 -7. Anamnèse et transindividua­ tion, 37 -8. Pharmakon, pharmakos et pharmacolo­ gie du bouc émissaire, 39 -9. Pharmacologie de l'objet transitionnel et défaut d'intériorité, 41 -10. La cri­ tique pharmacologique de l'inconscient, 43 ­ Il. Phar­ macologie de la libido, 46 -12. Socrate et Asclépios, 49 CE QUI FAIT QUE LA VIE VAUT LA PEINE D'.Ë,TRE !feUE Chapitre 2. PATHOGENÈSE, NORMATIVITÉ ET « INFIDÉLITÉ DU MILIEU» 51 13. L'anthropogenèse comme pathogenèse, 51-14. La prolétarisation comme désapprentissage et stérilisation de la pathogenèse, 56-15. Nouvelle critique etpharmaco­logie des objets qui n'existent pas, 60-16. Le savoir comme après-coup du chocphaptacologique, 63 Chapitre 3. PHARMACOLOGIE DU FEU NUCLÉAIRE, AUTOMATISATION GÉNÉRALISÉE ET PROLÉTARISATION TOTALE 67 17. Le pharmakon comme automaton, 67 -18. Le temps spatialisé du pharmakon et le pas au-delà, 70 ­ 19. Les coups. Vivre pharmacologiquement, 72 -20. Vouloir déconstruire, 75-21. Le discernement de l'aimable, 77-22. Le déplacement de l'infini, 80-23. La déprolétarisation, 85-30. Après l'intoxication -le temps de l'après-coup, 93 Deuxième partie PHARMACOLOGIE DU NIHILISME Chapitre 4. CHOSE, KÉNOSE ET POUVOIR D'INFINITISER.............................. 99 31. Nihilisme et grammatisation, 99 -32. Ding, choses et vide-greniers, 103 -34. Le faux soi du consommateur sans objet, 106 -35. Le premier objet de la transindividuation, 108 -36. Le cerveau comme organe vivant de la transindividuation et l'organologie de l'esprit, 112 -37. Quant au soi -la pharmacologie de l'âme, 115 -38. L'esprit des choses et la condition pharmacologique du nihilisme, 117 -39. Kénose industrielle et économie de l'infini, 120 -40. Rock bottom. Les techniques de soi et des autres comme pou­voir dïnfinitiser etsavoir infinitiser, 123 -41. Écologie libidinale de lïmmanence infinie, 124 Troisième partie PHARMACOLOGIE DU CAPITAL Chapitre 5. ÉCONOMISER SIGNIFIE PRENDRE SOIN 129 42. Appareils psychiques et appareils sociaux dans « l'économie de l'attention Il, 129 -43. La grammati­ sation de la tramindividuation elle-même et le passage des psychotechnologies aux sociotechnologies, 131 -44. Rétentions tertiaires et transindividuation, 134 -45. Les trois limites du capitalisme et la question du soin, 138 -46. Réinvestir, 140 -47. Qu'est-ce qu'une «politique énergétique Il ?, 142-48. Énergie de subsis­ tance, énergie d'existence et nouveau savoir­ vivre, 144 -49. Tèchnologies politiques et tramindivi­ duation des différends, 148 -50. Taking care -a new libidinal economy for a new way of life, 151 Chapitre 6. ÉCONOMIE DE LINCURIE 155 51. Économie libidinale et postmodernité, 155 -52. Il n'y a pas de tendance sam contre-tendance, 157 ­ 53. Profit, durabilité et toxicité, 159 -54. Les incu­ rieux dam la pharmacologie du capital, 160 -55. Innovation, court-termisme et :spéculation, 161 -56. Économie des protentiom, 161 -57. Capital consumé­riste et monnaie de singe: la mathématisation de l'incu­rie, 168 58. La macro-tendance court­ termiste, 170 -59. Le capitalisme actionnarial comme incurie systémique, 172 -60. Économie de la démesure et respomabilité infinie, 173 Chapitre 7. TENDANCES TECHNIQUES, ORGANOLOGIE GÉNÉRALE ET PUISSANCE PUBLIQUE 61. La « révolution conservatrice» comme soumission du système technique au système économique, 177 ­ 62. Système technique, systèmes sociaux et marke­ ting, 180 -63. La conjùsion du système technique et du système économique, principal facteur d'in­ curie, 182 -64. L'effondrement d?t système des motiva­ tions, 184 -65. Pharmacologi;' des tendances techniques, 188 -66. Lëconomie de la contribution comme renversement de la macro-tendance bais­ sière, 191 -67. Organologie des tendances et de leurs agencements transductifi, 195 -68. L'existance comme tendance à lëlévation -there are lots of alterna­ tives, 198 -69. Du vide pulsionnel au renversement de tendance, 200 -70. Lëconomie de la contribution, nouveau rapport entre système technique et systèmes sociaux, 203 Quatrième partie PHARMACOLOGIE DE LA QUESTION Chapitre 8. LE TEMPS DE LA QUESTION 209 71. La transindividuation comme adoption et le temps de la question, 209 -72. La possibilité de poser des questions à lëpoque des technologies transformation­ nelles, 211 -73. La question de l'impossibilité de poser des questions et la mise en question devant das unheim­lich Ding, 216 -74. Le péché, le bouc émissaire et la question de Dieu, 220 -75. La mise en question pharmacologique comme suspension de la « compréhen­sion que !'être-là a de son être »,222-76. Encore lëconomie politique, 223 -77. Pas encore là. Le comble du défaut et les deux temps de la ques­tion, 225 -78. Critères de sélection et processus d'inté­riorisation, 227 -79. Processus d'intériorisation et industrialisation du pharmakon, 231 Chapitre 9. ENFANTS À JETER 237 80. Les nouveaux boucs émissaires, 237 -81. L'extério­ risation comme exclamation et sa différance comme mots et comme gestes, 244 -82. Cris, crises et critiques de la prolétarisation, 248 -83. Reproduction, sélection et adoption à l'époque du pharmakon industriel : la nouvelle critique de la vie, 249 -84. Pour une nouvelle politique de l'adoption, 253 -85. Lutter contre la bêtise, 256

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