Le costume bigouden

Quel est le sujet du livre "Le costume bigouden"

Des parures de roi et de reine pour un peuple de paysans : nulle part ailleurs en Bretagne qu'en pays bigouden, le costume traditionnel n'a revêtu une telle richesse. Loin de se limiter à la célèbre coiffe, le vêtement bigouden se caractérise par la beauté des broderies, la diversité des motifs et leur codification sociale. Costume de travail, de fête ou de deuil, André Charlot et Michel Bolzer retracent rigoureusement l'évolution des modes bigoudènes depuis le XIXe siècle. A travers une iconographie étonnante, en grande partie issue de leurs collections, ils présentent l'extraordinaire inventivité des artisans d'autrefois. Cette vaste synthèse sur le costume bigouden est accompagnée de nombreux détails techniques, notamment pour la conservation des costumes et des coiffes.

Auteur Auteur André Charlot est né en 1947 à Saint-Jean Trolimon, dans le pays bigouden. Après une carrière d'enseignant en région parisienne, il revient au pays et se prend de passion pour le patrimoine vestimentaire bigouden. De collection en restauration, il participe, depuis le début des années 2000 et avec son compère Michel Bolzer, à la promotion des coiffes et costumes pour des animations, des démonstrations de savoir-faire, des conférences et des expositions. Michel Bolzer voit le jour, en 1943, dans une famille bretonnante de commerçants-cultivateurs à Landudec. Les clients de l'épicerie familiale, les tantes, les voisines, les journalières qui viennent aider aux travaux des champs, portent toutes les coiffes variées de cette zone tampon entre pays bigouden et glazik. La mère de l'auteur reste elle-même fidèle à la coiffe bigoudène quotidienne jusqu'en 1997. La découverte au fond d'une armoire de la coiffe de mariée de sa mère, vers 1960, donne envie à Michel Bolzer d'en découvrir d'autres. C'est le début d'un collectage toujours d'actualité. Pour présenter ces parures fragiles et élégantes, il apprend les techniques de la reprise et du repassage, car les dames qui exercent cette activité s'en vont les unes après les autres.