Les vilains petits canards - odile jacob - 9782738115232 -
Les vilains petits canards 

Les vilains petits canards

On constate qu'un certain nombre d'enfants traumatisés résistent aux épreuves, et parfois même les utilisent pour devenir encore plus humains. Où puisent-ils leurs ressources ? Par quel mystère parviennent-ils à métamorphoser leur meurtrissure en force ? Comment réapprennent-ils à vivre après une épreuve ?Maria Callas, Barbara, [...]
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Auteur : 

Editeur : Odile Jacob

Collection : Poches

Date parution :

Reliure :
Broché
Nbr de pages :
241
Dimension :
11cm x 18cm x 1,5cm
Poids :
180 gr
ISBN 10 :
2738115233
ISBN 13 :
9782738115232
9,50 €
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Quel est le sujet du livre "Les vilains petits canards"

On constate qu'un certain nombre d'enfants traumatisés résistent aux épreuves, et parfois même les utilisent pour devenir encore plus humains.
Où puisent-ils leurs ressources ? Par quel mystère parviennent-ils à métamorphoser leur meurtrissure en force ? Comment réapprennent-ils à vivre après une épreuve ?
Maria Callas, Barbara, Georges Brassens... Ces cas de résilience sont célèbres. Boris Cyrulnik décrit ici ce que pourrait être chacun d'entre nous. Cette nouvelle attitude face aux épreuves de l'existence nous invite à considérer le traumatisme comme un défi.



Auteurs :

Boris Cyrulnik est aussi l'auteur des Nourritures affectives, de L'Ensorcellement du monde, d'Un merveilleux malheur et du Murmure des fantômes.

« Un livre optimiste qui prouve que, pourvu que des mécanismes de défense se mettent en place et que des mains se tendent, aucune blessure n'est irréversible. » Elle.


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Sommaire et contenu du livre "Les vilains petits canards"

TABLE
REMERCIEMENTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Il
Quand on est mort et que surgit le temps caché des
souvenirs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
L'arrêt de la maltraitance n'est pas le retour à la vie, c'est
une contrainte à une lente métamorphose.
La gentillesse morbide du petit rouquin 15
L'adaptation n'est pas la résilience. Elle est trop coû­
teuse, mais elle permet de sauver quelques îlots de
bonheur triste.
La créativité des mal·partis........................ 18
L'acquisition du processus de la résilience sera analysée
sous trois éclairages -l'empreinte des ressources internes
dans le tempérament -la structure de l'agression -la
disposition des ressources externes autour du blessé.
Les éclopés du passé ont des leçons à nous donner 21
Il faut des projets qui permettent d'éloigner le passé et de
modifœr l'émotion associée aux souvenirs.
n faut apprendre à observer afin d'éviter la beauté
vénéneuse des métaphores . . . .. .. . .. . .. . . . .. . . . . .. 25
Ne pas confondre le constat qui est une construction
sociale avec l'observation qui est une méthode de
création.

CHAPITRE PREMIER : La chenille
Le tempérament ou la révolte des anges. . . . . . . . . . . De 1fl substance qui nous soumet à Satan, à l'affect de vitalité qui nous enchante ou nous enrage. 29
La triste histoire du spermatozoïde de Laïos et de l'ovule de Jocaste................................. Les déterminants génétiques existent, ce qui ne veut pas dire que l'Homme est génétiquement déterminé. 33
Grâce à nos progrès, nous avons évolué de la culture de la faute à celIe du préjudice.. .. .. .. .. .. .. .. . .. . Se sentir coupable à l'âge des pestes, ce n'est pas souffrir à l'époque de l'embellie des techniques. 36
Comment les fœtus apprennent à danser .. . . . . . . . . Le premier chapitre de notre biographie commence lors de notre vie intra-utérine quand nous nous entraînions à un style de gambade. 39
Où l'on voit que la bouche du fœtus révèle l'angoisse de la mère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La transmission de pensée se fait matériellement et façonne le tempérament du bébé avant sa naissance. 43
Faire naître un enfant n'est pas suffisant, il faut aussi le mettre au monde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le sexe de l'enfant est un puissant porteur de représenta­tion et n'importe quel indice morphologique évoque un récit généalogique. 46
Les nouveau-nés ne peuvent pas tomber ailleurs que dans l'histoire de leurs parents. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Qu'il soit grincheux ou souriant, le moindre de ses actes habite les rêves et les cauchemars de ceux qui l'entourent. 49

LES VILAINS PETITS CANARDS
Quand les histoires sans paroles pennettent le par­tage des mondes intérieurs........................ 89
Le petit comédien modifie le monde mental de ceux qui
l'aiment et l'en{ant intrus se {ait accepter grâce à des
offrandes alimentaires.

Comment les clichés sociaux privilégient certains comportementsdubébé........................... 92
Le Sud-Américain danse plus tôt et le bébé allemand
{euillette les livres.
L'humour, c'est pas fait pour rigoler............... 95

C'est {ait pour trans{ormer l'angoisse en {ête
émotionnelle.
Fondements de l'échafaudage de la résilience...... 98
A tout étage, biologique, affecti{ ou social, une dé{ense
est possible.
Quand la relation conjointe détruit l'échafaudage.. 103
La souffrance de la mère empêche l'acquisition des
comportements de charme de l'en{ant.
On connaît la cause, on connaît le remède et tout s'aggrave......................................... 106
D'autres causes interviennent car les déterminismes
humains sont à courte échéance.
Virginitéetcapitalisme............................ 111

L'hymen était la signature de la paternité, l'ADN
aujourd'hui dénonce le père.
Le père précoce, rampe de lancement............. 115

Un mâle peut être remplacé par un pistolet injecteur,
mais un père doit être réel pour impulser la confiance.
Quand l'État dilue le père.. .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. .. . 118 Une société sans pères serait-elle concevable ? Deuils bruyants, deuils silencieux.................. 122
Au silence de la disparition, s'ajoute le bruit de la repré­
sentation.
Résilience et comportements de channe . . . . . . . . . . . 123
La quête affective dépend de la générosité des adultes
donneurs de soins.
,
CHAPITRE II : Le papillon
Les monstres n'aiment pas le théâtre.............. 129
Il ny aurait pire cynisme que de dire les choses telles
qu'elles sont. Par bonheur, dire c'est déjà interpréter.
Le carambolage psychique est-il pensable?........ 133
Tout choc provoque une désorganisation que les
cultures ont eu beaucoup de mal à penser.
L'émotion traumatique est un choc organique provo­
qué par l'idée que l'on se fait de l'agresseur. . . . . . . . 137
On pardonne à une catastrophe naturel/e, on revit sans
cesse l'agression d'un groupe humain.
C'est le style de développement de la personne
blessée qui attribue au coup son pouvoir traumati­
sant.............................................. 139
On ne peut rencontrer que les objets auxquels on a été
rendu sensible par notre entourage.
L'adaptation qui protège n'est pas toujours un
facteur de résilience 143
La soumission, la méfiance, la glaciation sont des
défenses adaptées, mais la résilience exige la création
d'un nouveau monde.
Quand un combat héroïque devient mythe fondateur 146
Avec le travail de la mémoire, un trauma se transforme
en épopée grâce à une victoire verbale.
Sans culpabilité, pas de moralité. . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
Ce tourment qui torture rend le blessé sujet et acteur de
sa réparation.
Voler ou donner pour se sentir fort. . . . . . . . . . . . . . . . 152
La délinquance, valeur adaptative dans les sociétés
fol/es, se conjugue au don qui répare l'estime de soi.
Les chimères du passé sont vraies, comme sont
vraies les chimères................................ 155
Tout récit est construit par les éléments vrais, mis en
lumière par nos relations.

Quand un souvenir précis est entouré de brume, il rend le passé supportable et beau .. . . . .. .. .. . .. .. . 159 L'effet de halo de la mémoire traumatique permet de se faire croire que le bonheur reste possible.
Ordalie secrète et réinsertion sociale 163
Quand les enfants se mellent à l'épreuve pour se donner
la preuve qu'ils sont acquillés.
Déclaration de guerre contre les enfants. . . . . . . . . . . 166 La violence d'État se répand sur la planète, mais les enfants ne s'effondrent que lorsque leur entourage s'effondre.
Agir et comprendre pour ne pas souffrir. . . . . . . . . . . 170
Comprendre sans agir rend vulnérable, mais agir sans
comprendre rend délinquant.
Quand la guerre allume des flammèches de rési­lience............................................. 175
La maturité précoce, les fantaisies de toute-puissance et
quelques rêves d'affection allument de petites flammes
que le milieu peut éteindre ou renforcer.

L'effet délabrant d'une agression sexuelle dépend beaucoupdeladistanceaffective.................. 181
Être agressé par un inconnu trouble moins que l'agres­
sion d'un proche qui est souvent protégé par la société.
La possibilité de résilience après une agression sexuelle dépend beaucoup des réactions émotion· nelles de l'entourage.............................. 185
Quand la famille plonge, la victime ne s'en sort pas. Ce
n'est pas la compassion qui les aide, c'est leur revalo­risation.

Quand le travail du rêve endormi s'incorpore dans notre mémoire et nous gouverne, le travail du rêve éveillé nous permet de reprendre le gouver­nement........................................... 191
Le rêve biologique transforme en traces cérébrales les
soucis qui envahissent nos rêveries diurnes.
Quand le déni conscient protège le sommeil et quand
l'impression traumatique entraîne la reviviscence
onirique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Le remaniement de la représentation de la blessure par
tous les modes d'expression permet, plus tard, de lever le
déni qui, comme un pliUre sur une fracture, protège en
altérant.
La civilisation du fantasme entraîne la créativité qui
répare............................................ 202
Un enfant bousculé est contraint à la créativité que la
famille et la culture aiguillent ou entravent.
Les cultures normatives éradiquent l'imagination o' 208
La créativité n'est pas un loisir, c'est un liant social et
non pas une brève consommation.
Le talent consiste à exposer son épreuve dans une
intrigue souriante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
C'est un défi face à un réel trop pénible.
Apprendre à son insu. .. .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. .. .. .. 215
Le sentiment d'évidence est une conscience partielle qui
n'empêche pas des apprentissages inconscients opposés
à ceUe évidence.
La falsification créatrice transforme la meurtrissure
en organisateur du Moi........................... 218
Un souvenir autobiographique trop lumineux comme
une étoile du Berger orierite nos choix et notre philo­
sophie d'existence.
CONCLUSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227
La résilience n'est pas un catalogue de qualités que
posséderait un individu. C'est un processus qui, de la
naissance à la mort, nous tricote sans cesse avec notre
entourage.
BIBLIOGRAPHIE 229

Quand le déni conscient protège le sommeil et quand
l'impression traumatique entraIDe la reviviscence
onirique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
le remaniement de la représentation de la blessure par
tous les modes d'expression permet, plus tard, de lever le
déni qui, comme un plâtre sur une fracture, protège en
altérant.
La civilisation du fantasme entraîne la créativité qui
répare............................................ 202
Un enfant bousculé est contraint à la créativité que la
famille et la culture aiguillent ou entravent.
Les cultures normatives éradiquent l'imagination .. 208
La créativité n'est pas un loisir, c'est un liant social et
non pas une brève consommation.
Le talent consiste à exposer son épreuve dans une
intrigue souriante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
C'est un défi face à un réel trop pénible.
Apprendre à son insu.. . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 215
le sentiment d'évidence est une conscience partielle qui
n'empêche pas des apprentissages inconscients opposés
à cette évidence.
La falsification créatrice transforme la meurtrissure
en organisateur du Moi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218
Un souvenir autobiographique trop lumineux comme
une étoile du Berger oriente nos choix et notre philo­
sophie d'existence.
CONCLUSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227
La résilience n'est pas un catalogue de qualités que
posséderait un individu. C'est un processus qui, de la
naissance à la mort, nous tricote sans cesse avec notre
entourage.
BIBLIOGRAPHIE 229

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