Apprendre à mourir - Chronique Sociale - 9782367178806 -
Apprendre à mourir 

Apprendre à mourir

Pourquoi s'intéresser à la mort ? Faudrait-il la justifier ? .. L'essentiel de notre vie, la mort est largement ignorée. Sa simple évocation est insupportable à la plupart des personnes. En chacun de nous sont inscrites l'idée de l'éternité et l'illusion de notre invulnérabilité, voir de notre toute-puissance. On veut l'ignorer si bien que l'on peut se passionner pour des activités [...]
[lire le résumé du livre]

Auteur : 

Editeur : Chronique Sociale

Collection : Comprendre les personnes

Date parution :

Reliure :
Broché
Dimension :
15 x 22 x 0.8 cm
Poids :
186 gr
ISBN 10 :
2367178801
ISBN 13 :
9782367178806
14,00 €
Disponible expédié
sous 4 à 8 jours

Paiements sécurisés
CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
0.01€ à partir de 35€ en France métropolitaine
Satisfait ou remboursé sous 14 jours ouvrés

Quel est le sujet du livre "Apprendre à mourir"

Pourquoi s'intéresser à la mort ? Faudrait-il la justifier ? .. L'essentiel de notre vie, la mort est largement ignorée. Sa simple évocation est insupportable à la plupart des personnes. En chacun de nous sont inscrites l'idée de l'éternité et l'illusion de notre invulnérabilité, voir de notre toute-puissance. On veut l'ignorer si bien que l'on peut se passionner pour des activités supposées sérieuses : la profession, la politique, la musique, le jardinage, le sport... Que ne s'invente-t-on pas pour éviter de penser au trépas ? On l'ignore si bien qu'on peut se chamailler pour ' 3 sous ' entre amis, se disputer en couple pour un simple objet déplacé par mégarde ou entrer dans une vive rage pour quelques mots de trop à un carrefour... Il faut se trouver confronté à un cancer, à un accident brutal ou à une maladie dégénérative pour commencer à la regarder en face. On perd aussitôt son sentiment d'immortalité et sa toute-puissance pour ressentir terriblement sa finitude. Nous allons tous mourir un jour, c'est notre seule certitude ! Pourquoi ne pas prendre de la distance. Il est vain de craindre la mort, nous n'éprouvons aucune angoisse à l'idée de perdre conscience dans le sommeil ; nous acceptons l'assoupissement comme un état de liberté que nous anticipons avec plaisir. Telle ne peut-elle pas être la mort : un état de repos après une vie bien remplie, une retraite bien méritée après les tracas ou les souffrances de la vie. Il n'y a rien à craindre. Ne partirons-nous pas sans nous en apercevoir ? La mort n'est-ce pas plutôt notre dernière surprise ? Pas question de déprimer donc, la présence de la mort peut nous faire grandir... L'annonce d'un cancer ou de tout autre maladie dégénérative est un véritable choc : il y a clairement un avant et un après. Toutefois, pourquoi ne pas positiver dans l'adversité ? Ne pas consentir, c'est créer tellement de colère en soi, de raideur, d'amertume qu'on se pourrit la fin de sa vie. Pourquoi ne pas organiser ses derniers moments de vie en fonction des valeurs auxquelles on tient ? .. La mort est inéluctable : acceptons-la et une fois l'esprit plus clair sur elle, pourquoi ne pas apprécier chacun de ces derniers instants, chaque minute qu'il nous reste ? Pourquoi ne pas figer un peu le temps pour faire de chaque moment une fête de tous les possibles et nous conduire à la pleine conscience. Si nous vivons dans le déni, dans l'inquiétude avec un esprit encombré, tiraillé, il est probable que nos derniers instants se passeront dans la souffrance, sans lucidité, ni aucun sentiment de paix. Si nous avons pu mettre au clair ce que nous aurions voulu être, nous serons en capacité de vivre nos derniers instants de manière paisible, de mieux partager avec notre entourage, dans un état de conscience vigilante, jusqu'à notre ultime souffle.

Auteurs :

Auteur Auteur André Giordan, professeur et spécialiste de physiologie et d'épistémologie a fondé le Laboratoire de didactique et d'épistémologie de l'université de Genève. Très connu pour ses travaux sur l'apprendre, il est consultant depuis 1987 pour le service hospitalo-universitaire d'éducation thérapeutique du patient. Il a publié une trentaine de livres. Alain Golay, professeur et médecin diabétologue a dirigé le service hospitalo-universitaire d'éducation thérapeutique du patient ainsi qu'un diplôme universitaire en ETP aux Hôpitaux Universitaires de Genève. Correspondant de l'OMS, il est devenu la référence internationale du domaine. Il a publié une dizaine de livres dont certains avec succès sur le diabète, l'obésité et les régimes alimentaires.

En suivant ce lien, retrouvez tous les livres dans la spécialité Accompagnement des malades.

Avis clients sur Apprendre à mourir - Chronique Sociale - Comprendre les personnes

(Ils sont modérés par nos soins et rédigés par des clients ayant acheté l'ouvrage)
Donnez votre avis
 
Controler les cookies