La faculté de médecine de Montpellier
A la suite de Salerne, aux XIII' et XIV siècles, l'Université médicale de Montpellier, la plus ancienne de France, a diffusé, par ses écrits le savoir médical grec et arabe et celui de ses Maîtres, souvent médecins de rois ou de papes. A la Renaissance et à l'Epoque Classique, fréquentée par de nombreux étudiants venus de toute l'Europe, elle a particulièrement [...]
[lire le résumé du livre]
Auteur : Sous la direction de Robert DUMAS
Editeur : Sauramps Medical
Date parution : 01/2015CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
Quel est le sujet du livre "La faculté de médecine de Montpellier"
A la suite de Salerne, aux XIII' et XIV siècles, l'Université médicale de Montpellier, la plus ancienne de France, a diffusé, par ses écrits le savoir médical grec et arabe et celui de ses Maîtres, souvent médecins de rois ou de papes.
A la Renaissance et à l'Epoque Classique, fréquentée par de nombreux étudiants venus de toute l'Europe, elle a particulièrement contribué à l'essor de l'anatomie et de la botanique.
Pour l'étude de cette dernière, les montpelliérains ont crée le premier Jardin botanique français. A la fin du XVIII' siècle, l'Université montpelliéraine a donné naissance à une doctrine médicale originale, le Vitalisme, à laquelle elle restera fidèle une partie du XIX' siècle. Pendant la période révolutionnaire, l'Ecole de santé de Montpellier a été novatrice dans l'organisation des études médicales, en particulier en milieu hospitalier.
A la même période, grâce à ses appuis politiques, elle aménage les prestigieux locaux de l'évêché et s'enrichit d'une bibliothèque ancienne et d'un Conservatoire d'anatomie. Elle complète bientôt son capital artistique d'une belle collection de dessins et de gravures. Le rayonnement de la Faculté de médecine, en Europe d'abord, puis à la fin du XIX' siècle et au début du XX', en Afrique et en Asie, se traduit par un nombre important d'étudiants étrangers.
Dans la seconde moitié du XX' siècle, la durée et la complexité des études imposent une constante augmentation du nombre d'enseignants qui sont désormais strictement rattachés à des Centres Hospitaliers et Universitaires (CHU). La Faculté de médecine de Montpellier, devenue l'Unité de Formation et de Recherche (UFR) Montpellier-Nîmes partage ses étudiants entre les CHU de ces deux villes.
A Montpellier, comme à Nîmes, on assiste à une délocalisation progressive des lieux d'enseignement vers la périphérie de la ville et les hôpitaux. Le projet d'une nouvelle Faculté devrait donner naissance à une structure originale où l'apprentissage des gestes techniques, indispensables aux futurs médecins, sera accompagné d'une formation à une médecine plus personnalisée, c'est-à-dire plus humaine.
Le présent ouvrage est une oeuvre collective. Tous les auteurs de ce livre ont travaillé ou travaillent à l'UFR de Médecine Montpellier-Nîmes. Ils vous promeneront à travers son histoire et ses richesses patrimoniales.
Directeur de publication Robert Dumas est médecin pédiatre. Il a dirigé pendant plusieurs années un service de pédiatrie au Centre Hospitalo-Universitaire de Montpellier. Son activité hospitalière était particulièrement orientée vers la néphrologie, l'hémodialyse et la transplantation rénale. Il a ainsi organisé un des premiers centres d'hémodialyse pédiatrique français. Professeur de Pédiatrie à la Faculté de médecine de Montpellier, puis dans l'Unité de Formation et de Recherche (UFR) Montpellier-Nimes, il a été responsable de l'enseignement de la Pédiatrie de 1987 à 2002. Il est l'auteur d'une «Histoire des hôpitaux de Montpellier» dont cinq tomes ont été publiés de 2002 à 2010. Il est membre de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier qu'il a présidé en 2006.