Gestion pratique des complications en implantologie

Une discipline nouvelle est à l'origine de complications nouvelles. L'implantologie, maintenant pratiquée par de nombreux praticiens, qu'elle soit chirurgicale ou prothétique, n'échappe pas à cette règle. Et les complications nouvelles apparaissent...

Que faire et, surtout, que ne pas faire devant :
? une vis fracturée dans un pilier ou dans un implant, un puits de vis ovalisé ;
? un dévissage récurrent, un filetage faussé ;
? une prothèse de recouvrement ou antagoniste fracturée, une armature fracturée ;
? un implant fracturé ?

Que faire encore devant :
? une douleur du 3e jour, un implant sensible à la pression, une paresthésie ;
? une suture qui « lâche », l'effraction d'une corticale opposée, un implant dans le sinus ;
? la déglutition ou l'inhalation d'un composant, une complication phonétique ;
? une péri-implantite, des complications esthétiques ?

Combien d'autres questions également : comment déposer un implant mal intégré, à quel moment peut-on le remplacer avec les meilleures chances de succès, comment éviter la compression ou l'échauffement de l'os ? Et bien d'autres questions « techniques ». Comment enfin gérer financièrement ces échecs, sans oublier leur gestion « humaine », notion si souvent négligée...

Cet ouvrage se veut essentiellement pratique. Chaque fois que cela sera nécessaire, un code QR permettra au lecteur d'accéder à une vidéo de quelques dizaines de secondes afin d'acquérir plus facilement l'indispensable « tour de main » à même de résoudre son problème, bien mieux que ne le feraient les habituelles diapositives. De nombreux schémas vont également l'aider à mieux appréhender la complication, là encore afin d'en favoriser le traitement.
Mais, la résolution d'un problème n'est pas le seul but d'un professionnel. La connaissance d'une éventuelle complication permet d'anticiper son apparition et de vérifier si la technique ou le système utilisés permettront, si elle advient, de la résoudre facilement : existe-t-il une tréphine adaptée au diamètre de l'implant, un taraud adapté à son filetage intérieur, un « centreur » facilitant la dépose d'une vis cassée ? La prothèse construite est-elle facilement démontable afin d'accéder aux vis ou aux implants ? La prothèse de recouvrement a-t-elle été renforcée préventivement, de même que la prothèse antagoniste ?
C'est ce double but ? gérer les complications et les éviter en anticipant leur apparition ? que s'est fixé cet ouvrage, fondé sur plus de quarante-cinq années d'expérience en implantologie.