POUR UNE ECOLOGIE LIBERTAIRE : PENSER SANS LA NATURE, REINVENTER DES MONDES  |  - eterotopia - 9791093250526 -
POUR UNE ECOLOGIE LIBERTAIRE : PENSER SANS LA NATURE, REINVENTER DES MONDES |  

POUR UNE ECOLOGIE LIBERTAIRE : PENSER SANS LA NATURE, REINVENTER DES MONDES |

Dans ce livre, nous racontons une histoire, celle de la disparition des communautés paysannes avec l'avènement de la modernité. Auto-gouvernées et auto-subsistantes, celles-ci entretenaient avec leurs territoires une relation de co-construction impensable au départ des catégories modernes, en particulier celles d'industrie, de patrimoine et de nature. Nous défendons une hypothèse : [...]
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Auteur : 

Editeur : Eterotopia

Collection : PARCOURS

Date parution :

Dimension :
15 x 21 x 1.5 cm
Poids :
285 gr
ISBN 10 :
1093250526
ISBN 13 :
9791093250526
19,00 €
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Quel est le sujet du livre "POUR UNE ECOLOGIE LIBERTAIRE : PENSER SANS LA NATURE, REINVENTER DES MONDES | "

Dans ce livre, nous racontons une histoire, celle de la disparition des communautés paysannes avec l'avènement de la modernité. Auto-gouvernées et auto-subsistantes, celles-ci entretenaient avec leurs territoires une relation de co-construction impensable au départ des catégories modernes, en particulier celles d'industrie, de patrimoine et de nature. Nous défendons une hypothèse : l'industrialisation des territoires, indissociable de l'invention de zones à valeur patrimoniale (historique ou naturelle), s'inscrit dans une logique de gouvernement des vivants. Une fois séparés le monde des humains et celui de la nature, une fois rompues les puissances qui les lient ou les attachent l'un à l'autre, une fois que chacun a son monde, sa zone, sa place et son rôle bien à soi, les interactions entre ces mondes peuvent être soigneusement contrôlées, chacun d'eux peut être plus facilement gouverné. Nous faisons un pari : assumer l'artificialité des découpages modernes permet de dégager d'autres manières de composer des mondes, plus riches en vivants, mais également plus libres, jusque sur les pelouses des grands-ensembles, dans la rue en cul-de-sac d'une grande ville ou dans un espace naturel protégé. Autrement dit, nous posons que l'enjeu, à la fois politique et écologique, est d'expérimenter des manières d'hybrider les espaces et de faire cohabiter les vivants que la modernité a séparés. Ce livre est conçu comme une aventure : nous pensons chaque fois en étant pris dans des expériences concrètes (la mise en réserve naturelle d'un espace de montagne, la création d'une A.O.P., une ZAD), depuis les conflits qu'elles génèrent et les déplacements que ceux-ci opèrent sur nos habitudes de pensée.

Auteurs :

Damien DURCIS est professeur de philosophie à la Faculté d'Architecture et d'Urbanisme de l'Université de Mons. Il travaille sur les mouvements de contestation sociale mettant en jeu les espaces urbains ou, plus largement, les territoires (squats à Calais, mouvement des gilets jaunes, ZAD). Ses recherches actuelles s'inscrivent dans le champ de l'écologie politique. Soucieux de faire sortir la philosophie hors des murs de l'université, Damien Durcis intervient régulièrement dans des cadres militants ou associatifs.

Dans ce livre, nous racontons une histoire, celle de la disparition des communautés paysannes avec l'avènement de la modernité. Auto-gouvernées et auto-subsistantes, celles-ci entretenaient avec leurs territoires une relation de co-construction impensable au départ des catégories modernes, en particulier celles d'industrie, de patrimoine et de nature. Nous défendons une hypothèse : l'industrialisation des territoires, indissociable de l'invention de zones à valeur patrimoniale (historique ou naturelle), s'inscrit dans une logique de gouvernement des vivants. Une fois séparés le monde des humains et celui de la nature, une fois rompues les puissances qui les lient ou les attachent l'un à l'autre, une fois que chacun a son monde, sa zone, sa place et son rôle bien à soi, les interactions entre ces mondes peuvent être soigneusement contrôlées, chacun d'eux peut être plus facilement gouverné.

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