La danse du pendule - presses de l'université paris sorbonne - pups - 9791035106478 -
La danse du pendule 

La danse du pendule
Les juristes et l'internationalisation des droits de l'homme, 1920-1939

A partir des questions matricielles que sont les migrations forcées, l'apatridie et la protection des minorités, cet ouvrage étudie l'internationalisation des droits de l'homme au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il part d'un triple constat, celui d'un temps dominé par les logiques impériales et nationales occidentales, d'un activisme associant sociétés savantes juridiques et [...]
[lire le résumé du livre]

Auteur : 

Editeur : Presses De L'université Paris Sorbonne - Pups

Date parution :

Reliure :
Broché
Dimension :
16 x 24 x 2.5 cm
Poids :
786 gr
ISBN 10 :
1035106477
ISBN 13 :
9791035106478
35,00 €
Disponible expédié
sous 4 à 8 jours

Paiements sécurisés
CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
0.01€ à partir de 35€ en France métropolitaine
Satisfait ou remboursé sous 14 jours ouvrés

Quel est le sujet du livre "La danse du pendule"

A partir des questions matricielles que sont les migrations forcées, l'apatridie et la protection des minorités, cet ouvrage étudie l'internationalisation des droits de l'homme au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il part d'un triple constat, celui d'un temps dominé par les logiques impériales et nationales occidentales, d'un activisme associant sociétés savantes juridiques et groupes d'intérêt transnationaux et qui subit l'ombre rétroactive de la Déclaration universelle de 1948. Ce livre est construit autour d'un moment-pivot : l'adoption, le 12 octobre 1929 à New-York, de la 'Déclaration des droits internationaux de l'homme' par les juristes du prestigieux Institut de droit international. Ce projet est porté par le juriste russe exilé André N. Mandelstam, conseiller juridique des apatrides arméniens rescapés du génocide de 1915-1916 dans leurs recours adressés à la Société des Nations. New-York, Paris et Genève constituent les espaces qui polarisent les enjeux et contraintes de cette déclaration et du projet en 1933 de la transformer en une 'Convention mondiale des droits de l'homme' alors même que le régime nazi s'établit en Allemagne. Pourtant, c'est bien dans ce moment que cette dynamique d'internationalisation des droits de l'homme s'effondre de manière abrupte, avec comme point d'orgue, la Guerre d'Ethiopie. L'Institut de droit international (société savante internationale), l'Académie diplomatique internationale (think tank), la Dotation Carnégie pour la paix internationale (fondation philanthropique) et la Section des minorités de la Société des Nations constituent les espaces sociaux principaux de cette étude, fondée sur des sources pour certaines inédites. En associant parcours, discours et pratiques des juristes internationalistes, ce livre montre que les droits de l'homme sont des entités instables, objets de luttes de définition et d'appropriation inscrites dans les enjeux du temps présent. Il propose de faire de l'ambivalence et du principe d'incertitude, sujets d'actualité s'il en est, des objets d'histoire.

Auteurs :

Dzovinar Kévonian est maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches en histoire contemporaine à l'université Paris Nanterre et membre de l'Institut des sciences sociales du politique. Elle est l'auteure de nombreux travaux sur les réfugiés et apatrides, les questions juridiques, sociales et humanitaires dans les espaces transnationaux au XXe siècle, et les itinéraires et pratiques des acteurs opérant au sein des organisations internationales et des ONG.

A partir des questions matricielles que sont les migrations forcées, l'apatridie et la protection des minorités, cet ouvrage étudie l'internationalisation des droits de l'homme au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il part d'un triple constat, celui d'un temps dominé par les logiques impériales et nationales occidentales, d'un activisme associant sociétés savantes juridiques et groupes d'intérêt transnationaux et qui subit l'ombre rétroactive de la Déclaration universelle de 1948. Ce livre est construit autour d'un moment-pivot : l'adoption, le 12 octobre 1929 à New-York, de la 'Déclaration des droits internationaux de l'homme' par les juristes du prestigieux Institut de droit international. Ce projet est porté par le juriste russe exilé André N. Mandelstam, conseiller juridique des apatrides arméniens rescapés du génocide de 1915-1916 dans leurs recours adressés à la Société des Nations. New-York, Paris et Genève constituent les espaces qui polarisent les enjeux et contraintes de cette déclaration et du projet en 1933 de la transformer en une 'Convention mondiale des droits de l'homme' alors même que le régime nazi s'établit en Allemagne. Pourtant, c'est bien dans ce moment que cette dynamique d'internationalisation des droits de l'homme s'effondre de manière abrupte, avec comme point d'orgue, la Guerre d'Ethiopie. L'Institut de droit international (société savante internationale), l'Académie diplomatique internationale (think tank), la Dotation Carnégie pour la paix internationale (fondation philanthropique) et la Section des minorités de la Société des Nations constituent les espaces sociaux principaux de cette étude, fondée sur des sources pour certaines inédites. En associant parcours, discours et pratiques des juristes internationalistes, ce livre montre que les droits de l'homme sont des entités instables, objets de luttes de définition et d'appropriation inscrites dans les enjeux du temps présent. Il propose de faire de l'ambivalence et du principe d'incertitude, sujets d'actualité s'il en est, des objets d'histoire.

En suivant ce lien, retrouvez tous les livres dans la spécialité Histoire du droit.

Avis clients sur La danse du pendule - presses de l'université paris sorbonne - pups -

(Ils sont modérés par nos soins et rédigés par des clients ayant acheté l'ouvrage)
Donnez votre avis
 
Controler les cookies