Psychiatrie : hôpital, prison, rue - chronique sociale - 9782367176178 -
Psychiatrie : hôpital, prison, rue 

Psychiatrie : hôpital, prison, rue
Malades mentaux : la double peine

Des malades mentaux qui se retrouvent attachés à l'hôpital, enfermés en prison ou abandonnés à la rue. Que s'est-il passé en psychiatrie ? Que reste-t-il du bel espoir suscité par la mise en place de la sectorisation dans les années 1970-80 qui avait souhaité en finir avec l'enfermement ? L'idée c'était d'humaniser le soin, de le centrer sur l'individu, de comprendre le sens de sa [...]
[lire le résumé du livre]

Auteur : 

Editeur : Chronique Sociale

Collection : Comprendre la société

Date parution :

Reliure :
Broché
Nbr de pages :
142
Dimension :
15 x 22 cm
ISBN 10 :
2367176175
ISBN 13 :
9782367176178
14,00 €
Disponible expédié
sous 4 à 8 jours

Paiements sécurisés
CB Google/Apple Pay, Chèque, Virement
0.01€ à partir de 35€ en France métropolitaine
Satisfait ou remboursé sous 14 jours ouvrés

Quel est le sujet du livre "Psychiatrie : hôpital, prison, rue"

Des malades mentaux qui se retrouvent attachés à l'hôpital, enfermés en prison ou abandonnés à la rue. Que s'est-il passé en psychiatrie ? Que reste-t-il du bel espoir suscité par la mise en place de la sectorisation dans les années 1970-80 qui avait souhaité en finir avec l'enfermement ? L'idée c'était d'humaniser le soin, de le centrer sur l'individu, de comprendre le sens de sa souffrance et tenter de lui conserver une place dans sa famille et dans la société. Aujourd'hui, des impératifs budgétaires nous imposent de rationaliser les dépenses et de rentabiliser tous nos actes. Dans l'hôpital, géré comme une entreprise, le patient n'est plus cet être unique, avec son histoire particulière. Il n'est qu'un symptôme à éradiquer par des médicaments et des contraintes physiques parfois violentes. Le soin n'est plus la rencontre de celui qui souffre avec celui qui soigne. Il faut adapter, normaliser. Dans les services, la médicalisation a pris le pas sur la réflexion clinique, on traite souvent très vite, sans parler, sans écouter et sans comprendre. Et cette folie qui autrefois nous était familière devient alors étrangère et dangereuse. Elle nous fait peur. Considérés maintenant comme des criminels, punis par le rejet ou l'enfermement, les patients supportent à la fois leur pathologie et cette lourde condamnation. Malades et coupables, c'est la double peine. Je suis devenu infirmier en psychiatrie après mes études en 1977. J'ai beaucoup aimé mon métier. Des formations, mais surtout des rencontres enrichissantes de soignants et de patients, au fil du temps, m'ont permis d'acquérir un savoir-faire, des connaissances, une expérience. Mais, ces dernières années, le discours et la pratique en psychiatrie, très matérialistes, basés principalement sur la médicalisation, ont conduit à une réduction progressive de la dimension humaine du soin. Et il m'a semblé alors que je n'avais plus ma place, restant convaincu que le premier médicament, c'est le soignant lui-même.

Auteurs :

Auteur Dominique Sanlaville est un ancien infirmier en psychiatrie, depuis peu à la retraite. Il a pu observer, au fil des ans, comment la psychiatrie s'est " déshumanisée " dans ses méthodes de traitement et dans la considération des malades et de la vie mentale. Il est l'auteur de nombreux articles dans des revues professionnelles.

Avis clients sur Psychiatrie : hôpital, prison, rue - chronique sociale - Comprendre la société

(Ils sont modérés par nos soins et rédigés par des clients ayant acheté l'ouvrage)
Donnez votre avis
 
Controler les cookies