Police partout justice nulle part ?
Une enquête au coeur des tribunaux, et de l'injustice que subissent les victimes de violences policières

Quel est le sujet du livre "Police partout justice nulle part ?"

Une enquête au coeur des tribunaux, et de l'injustice que subissent les victimes de violences policières. Pourquoi en France, les victimes de violences policières n'obtiennent presque jamais justice ? Pourquoi notre pays est-il régulièrement condamné par la Cour européenne des droits de l'homme pour ce type d'affaires ? Comment ces dossiers sont-ils traités par les magistrats ? Ce livre retrace le chemin de croix des victimes et de leurs familles quand elles tentent d'obtenir justice. Du dépôt de plainte à l'éventuel procès, elles se heurteront aux discriminations, conflits d'intérêt, contre- accusations, enquêtes bâclées et dysfonctionnements structurels des institutions. Les obstacles sont multiples : une réforme de l'IGPN ne suffirait pas à obtenir la condamnation des policiers violents. Décortiquer ce système défaillant, ce qui se passe après les violences policières, et qui est moins visible du grand public, permet de mettre en lumière les réformes politiques qui pourraient être mis en oeuvre pour que l'injustice ne soit plus le problème de la police.

Ancienne chargée de plaidoyer sur les violences policières pour Amnesty international France, co-autrice de " Comment l'Etat s'attaque à nos libertés" (Plon, 2021) et chroniqueuse sur RMC (émission " Estelle Midi "). Anne-Sophie Simpere a travaillé de près avec différents collectifs et familles de victimes de violences policières, mais aussi avec des représentants institutionnels et des juristes engagés sur ce sujet. Elle est l'autrice de plusieurs rapports d'Amnesty international sur la question (" Usage illégal de la force et pratiques discriminatoires : analyses de certaines pratiques des forces de l'ordre pendant le confinement " en mai 2020, "Redon : freeparty de la répression", septembre 2021). "Anne-Sophie Simpere : "Les policiers sont des agents publics, ils n'ont pas à s'opposer au fait d'être filmés"". France Inter - matinale "On peut être arrêté pour avoir scandé un slogan" : Amnesty International pointe les entraves à la liberté de manifester". BRUT "